Saint-Saturnin-du-Limet : des travaux de restauration de la continuité écologique à venir
Le plan d’eau des Hunaudières - dont la surface est environ de 1,2 hectare - est situé sur la commune de Saint-Saturnin-du-Limet (53). Il perturbe aujourd’hui la continuité écologique, c'est à dire la libre circulation de l'eau, des poissons et des sédiments sur le ruisseau de la Ridelais, affluent du Chéran. Des travaux de restauration de la continuité écologique et de valorisation de la zone humide vont s'étaler sur un an et débuteront prochainement.
De multiples enjeux
L’ancienne zone d’emprise du plan d’eau sera aménagée en zone humide pour favoriser la biodiversité. Deux mares vont être créées pour développer la faune et la flore présentes sur le site depuis la vidange du plan d'eau il y a trois ans. Un cheminement et une passerelle seront également mis en place pour permettre de se balader sur la zone humide. Un raccordement avec la voie verte Laval/Renazé situé en contre-haut est envisagé.
Vidange du plan d'eau des Hunaudières en janvier 2019 et évolution de l'emprise de la végétation dans l'année
Les travaux sur la végétation débuteront cet hiver. En 2022, l’ouvrage qui retenait l’eau va être supprimé permettant ainsi à la rivière de retrouver son lit d’origine.
Ce projet est réalisé par le syndicat du Bassin de l’Oudon en lien étroit avec la commune de Saint-Saturnin-du-Limet qui va prochainement faire l’acquisition du site de près de 4 hectares (zone humide comprise). La commune assurera également la gestion et l’entretien des lieux.
La continuité écologique garantit le passage des poissons et des sédiments à travers les cours d’eau et autres milieux aquatiques : elle est importante à la fois pour la morphologie des milieux aquatiques et pour la biodiversité.
Coût et financement
Le coût prévisionnel de l’opération est évalué à 225 000 euros. L’opération est financée à 80 % par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et dans le cadre du programme européen « LIFE revers’eau » pour la reconquête de qualité de l’eau en région Pays de la Loire. Les 20% restants sont à la charge du syndicat du bassin de l’Oudon. Ces travaux participent en effet au retour du bon état des eaux du Chéran, affluent de l'Oudon.
Référence : LIFE19 IPE/FR/000007 REVERS’EAU