La présence d'eau de façon permanente ou temporaire sur un terrain exploité ou non est un critère de définition d'une zone humide. Les lacs, étangs, mares sont également des zones humides. Cependant certains peuvent n’avoir aucun intérêt pour la biodiversité, la qualité de l'eau ou la gestion quantitative (augmentation de la température, phénomène d'eutrophisation excessive, prolifération d'espèces envahissantes, envasement,…). L’appréciation de leur intérêt doit se faire au cas par cas suivant leurs caractéristiques.

De nombreuses espèces végétales se développent dans les zones humides. Leur seule présence permet d'identifier une zone humide. Ci-dessous quelques espèces que l'on peut retrouver sur le bassin de l'Oudon. (La liste des espèces permettant de définir une zone humide est consultable dans l'arrêté ministériel du 24 juin 2008).

 

Joncs, Iris des marais, Renoncule acre, Renoncule aquatique, Massette à feuilles larges, Carex, Gaillet des marais, Cirse des marais, Lotier des marais, Silène fleur de coucou, Cardamine hirsute, Potamots, Nénuphars, Douce amère, Menthe aquatique, Fritillaire pintade, Prêle des rivières ...

En l'absence d'une végétation caractéristique, l'étude du sol peut également nous renseigner sur l'existence d'une zone humide. Pour cela, il est nécessaire de réaliser un simple sondage à l'aide d'une tarrière. Les traces d'hydromorphie nous renseignent alors sur le type de sol présent qui correspond aux sols humides. (ex : histosols, réductisols, redoxisols...) Liste complète des sols dans l'arrêté ministériel n°XXX du 24 juin 2008).

En Mayenne, des cartes d'hydromorphie des sols ont été réalisées et permettent de simplifier cette approche.

 

En cas de doute, n'hésitez pas à contacter les services de la police de l'eau de votre département.