Le ruisseau des Nymphes traverse Juigné des Moutiers, Armaillé, Ombrée d’Anjou (Saint-Michel et Chanveaux, Noëllet) avant de se jeter la Verzée.

Il héberge des espèces emblématiques, comme le Chabot, la Lamproie de Planer, et des espèces plus communes comme le Vairon et le Goujon. Cette biodiversité classe les Nymphes en réservoir biologique, au sens de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques.

Chabot capturé lors d’une pêche d’inventaire sur les Nymphes en 2012, avant remise à l’eau

Source : syndicat bassin Oudon

Les Nymphes a fait l’objet de travaux de restauration en 2004 avec l’aménagement de 50 radiers et l’introduction de la Truite fario. Depuis, un suivi régulier est réalisé par la Fédération de pêche du Maine-et-Loire et le Syndicat du Bassin de l’Oudon.

Les Nymphes et ses affluents sont d’ailleurs classés en réserve de pêche compte tenu de la fragilité de la population de truites.

Les dernières observations de décembre 2020 et janvier 2021 confirment la présence de la truite et l’utilisation des radiers aménagés pour le frai.

Lien vers vidéo : observation de Truite fario

Cependant un colmatage de certains radiers et un manque d’habitats favorables sur certains linéaires, en particulier dans la partie aval, ont été observés.

Ainsi, dans le cadre du Contrat Territorial « Eau », le Syndicat du Bassin de l’Oudon organise une nouvelle tranche de travaux de restauration sur les Nymphes et ses principaux affluents. Depuis janvier 2021, la coupe sélective de la végétation des berges a commencé et de nouveaux radiers seront mis en place cet été.

Radiers favorables au frai des truites, fraichement installé…    noirci après quelques années