Le seuil de Sorin ne fait plus obstacle à la continuité de la Verzée à Noëllet

Restauration de la continuité écologique :

Le seuil de Sorin constituait une marche de 60 à 80 cm de hauteur, infranchissable pour les poissons de l’aval vers l’amont. Les bajoyers en ruines menaçaient de s’effondrer.

            

Photos 1 (en haut, mars 2021) et 2 (en bas, janvier 2021) : Seuil de Sorin avant travaux depuis l’aval

Pour restaurer la continuité écologique, une échancrure a été réalisée pour former un nouveau lit qui recevra préférentiellement les écoulements en période d’étiage et permettra la migration des poissons. En aval, un radier (recharge en gravier 0-150 mm) assure une hauteur d’eau qui permet d’ennoyer la base du lit reconstitué et limite l’effet « cascade ».

Photo 3 : Aménagement du seuil de Sorin vu de l’aval

La berge a été évasée après l’arasement complet du bajoyer en rive gauche, pour permettre au cours d’eau de déborder lors des crues, tout en limitant sa force d’érosion. Des renforts rocheux, un textile en coco et un semis « spécial berges » ont été mis en place pour accentuer la stabilité de la berge.

Photo 4 : Aménagement du seuil de Sorin vu de l’amont

Une banquette aménagée juste en amont réoriente l’écoulement de la Verzée vers son entrée. Un radier, placé en amont du seuil, permet de maintenir le niveau d’eau de la Verzée plus en amont. En cas d’assec estival, une réserve d’eau sera ainsi maintenue.

Photo 5 : Vue sur le radier et la banquette amont du seuil de Sorin

Restauration de l’île et du bras de l’ancien bief :

La végétation encombrait le lit de la Verzée et assombrissait l’île formée entre le bras principal et l’ancien bras du bief du moulin.

Photo 6 : Arbres en travers de la verzée en aval du seuil de Sorin

La végétation de l’île a été rajeunie et éclaircie, ouvrant le milieu à la lumière. En parallèle, le bras de l’ancien bief du Moulin de Sorin a été restauré en aval du seuil, pour permettre la remontée de l’eau par l’aval et proposer un lieu favorable à la biodiversité et à la reproduction des poissons.

 

Photo 7 : Vue sur le bras secondaire et l’île restaurés

Photo 8 : Vue aval de l’île

Le radier en aval de l’île permet de maintenir une hauteur d’eau dans le bras secondaire.

Intervenants et financement :

Les travaux de restauration de la ripisylve ont été réalisés par l’ASDIES (association d’insertion du Segréen). Les aménagements du lit mineur de la Verzée ont été effectués par l’entreprise Moreau et Associés (basée à Andigné). La coordination a été assurée par le Syndicat du Bassin de l’Oudon. Ces interventions ont été rendues possibles grâce à la coopération des riverains (propriétaires et exploitants).

Le coût total de l’opération s’élève à 25000 euros TTC, financés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne (50%), la Région des Pays de la Loire (30%) et le Syndicat du Bassin de l’Oudon (20%).

La Verzée retrouve ainsi une continuité sur presque 5 km entre les lieudits la Motte ignorée et la Roche.

La Verzée
Engagé
Bassin de l’Oudon
Continuité écologique