Restauration de la Mée et de la Pelleterie sur la commune de Ballots

Des travaux de restauration hydromorphologique viennent de se terminer sur les cours d’eau de la Mée et de la Pelleterie sur la commune de Ballots. Ceux-ci ont eu lieu sur 5 sites différents cette année et deux autres sites avaient déjà été restauré en 2020.

 

C’est environ 2,5 Km de tronçons de cours d’eau qui ont bénéficié de cette restauration qui a principalement constitué à supprimer d’anciens clapets et de recharger les cours d’eau granulométriquement.

 

Les anciens clapets n’étaient plus utilisés depuis un bon moment et représentaient un obstacle à la continuité écologique du cours d’eau, notamment en créant des chutes d’eau en aval empêchant la remontée piscicole ou en formant des amoncellements de sédiments en amont des clapets du fait de leur inactivité.

 

La recharge granulométrique comprenait la mise en place de radiers et de banquettes alternées. Les radiers ont été utilisées pour rehausser la hauteur d’eau en amont et créer une accélération d’écoulement sur toute sa longueur comme one le voit sur cette photo :

Avant travaux : 

 Après travaux : 

                        

 

Les banquettes alternées ont servi à réduire la largeur du cours d’eau afin de contraire l’eau à passer dans un lit plus restreint, augmentant ainsi la hauteur d’eau à l’endroit où la banquette a été installé. Ces aménagements apportent une diversification des faciès d’écoulement, en plus de créer de nouveaux habitats. Ci-dessous, voici un exemple de mise en place de banquettes alternées sur la Mée :

Avant travaux :                                                                                                             

                                                    

Après travaux : 

Préalablement à ces travaux de restauration hydromorphologique, le Syndicat avait du mené des travaux sur la ripisylve afin de créer des espaces de trouées dans le cours d’eau pour y accéder et apporter de la lumière au cours d’eau quand la végétation était trop dense. Une attention avait également été porté sur l’état sanitaire de la ripisylve notamment pour les Aulnes du fait de la prolifération d’une maladie nommé Phytophtora alni qui fait dépérir l’arbre infecté en 2-3 ans.

La mée, La pelleterie
Engagé
Bassin de l’Oudon
Continuité écologique
Restauration morphologique